Des objets connectés, oui mais pas pour n’importe quoi…

Les objets connectés ou l'Internet des objets par Olivier Pavie sur RCF dans sa chronique Explorateur Numérique du 9 Janvier 2016Des objets connectés, oui mais pas pour n’importe quoi…

[Chronique en podcast audio à la fin de cet article et lien direct sur RCF] Les objets connectés sont mis à toutes les sauces créant une sorte de ruée vers l’or, une tendance à tout vouloir connecter et interconnecter. De quoi s’agit-t-il ? Quelle valeur ou quel sens accorder à telle ou telle idée ? C’est ce que propose d’éclaircir Olivier Pavie, consultant en nouvelles technologies et en communication avec les nouvelles technologies.

Pour commencer, rappelons que la notion d’objet connecté est identique à l’expression Internet des Objets, en anglais IoT pour Internet of Things. Un objet connecté a donc de près ou de loin un rapport avec Internet, en sachant qu’Internet est aujourd’hui capable de relier à peu près tous les services liés à l’informatique et aux données à n’importe quel objet par le simple fait qu’il existe des puces électroniques qui coûtent quelques centimes qui peuvent dialoguer avec leur environnement avec des technologies comme le Wifi, mais surtout avec des technologies à très basse consommation électrique sans fil comme le Bluetooth Low Energy ou BLE, ou le Zwave ou encore le ZigBee. Pour donner une idée de la consommation électrique, le ZigBee a été pensé pour pouvoir communiquer cinq ans avec son environnement avec une simple pile bâton 1volt5 de type AA. Et quand je parle de puces à quelques centimes, ce sont des puces électroniques plus puissantes que nos ordinateurs des années 80 et 90 qui tiennent sur la pointe d’un ongle.

Quels sont les services que l’on peut attendre de ces objets ?

ça part dans tous les sens : la pertinence du service sur un marché et l’intelligence déployée dans sa conception, c’est là-dessus que tout repose. J’ai parlé il y a quelques semaines de Linky, le nouveau compteur électrique d’ERDF/EDF : il s’agit d’un objet connecté qui dialogue avec le réseau EDF et avec des objets dans la maison. Aujourd’hui ce peut avec un écran qui permet de visualiser la consommation électrique instantanée, ce peut être le pilotage des radiateurs de la maison en fonction d’un besoin en température dans certaines pièces, ce peut être de piloter la mise sous tension ou l’extinction de lampes, le pilotage des détecteurs de fumée.i

Il ne faut pas que tout cela se mélange avec les objets connectés du voisin !

Les services oui, mais avec l’assurance d’avoir ces services de manière confidentielle et très sécurisée. La sécurité est un des challenges des objets connectés, tout en sachant qu’ils doivent pouvoir être interchangeables, compatibles, évolutifs soit par remplacement, soit par mise à jour de fonctions comme on l’a vu récemment avec la montre Apple qui ne tirait son intelligence que de l’iPhone dans la première version logicielle et qui est aujourd’hui capable de contenir des vrais programmes indépendants du téléphone dans la version 2, ceci sans changer de montre mais juste en la mettant à jour.

Un monde très complexe !

Ce monde des objets connectés est extrêmement complexe sur un plan technique et ça doit être extrêmement simple pour l’utilisateur : ce paradoxe a toujours été celui de l’informatique et avec les objets connectés, cela se corse encore davantage ! 0n a parlé de services dans la maison, il y a aussi tous les services liés à la santé pour lesquels il faut encore améliorer la manière de transmettre des informations très confidentielles. J’ai également abordé le sujet d’un bracelet connecté qui mesure l’activité physique et des paramètres vitaux pour le compte d’une assurance santé : imaginez que le bracelet remonte des informations nominatives sur des paramètres vitaux défectueux… Il y a deux moyens de voir la suite des évènements : soit cela permet d’hospitaliser la personne à un moment qui est encore très précoce dans le diagnostic, soit cela donne l’information à l’assurance santé de faire attention à cette personne sur un plan financier : les risques ont augmenté, le prix de l’assurance est augmenté en conséquence.

Des dérapages sur le plan éthique ?

L’un des autres challenges des objets connectés et notamment dans la santé, c’est d’utiliser les informations à bon escient. Avec des informations rendues anonymes remontées par des centaines de milliers d’appareils conçus de manière intelligente, on peut travailler sur l’amélioration de la santé publique sans problème éthique, il s’agit alors d’un objet connecté à vocation positive. Si le but est d’adapter les prix des contrats tout comme il y a des bonus et des malus en matière de conduite automobile, on est dans un autre monde qui n’est pas humaniste puisqu’il ne tient pas compte de la notion d’égalité en droit dans la naissance et on ne nait pas tous avec la même santé.

Des objets connectés qui peuvent avoir un impact positif sur l’humanité?

Il y a de nombreuses idées positives comme par exemple les équipements qui vont permettre d’arroser très précisément les plantes en fonction du degré hygrométrique du sol et de l’air, les drones qui vont être capables de planter des millions ou des milliards d’arbres, les puces implantées qui vont permettre d’établir des diagnostics de santé permanents sur des personnes très fragiles pour améliorer leur vie quotidienne, les compteurs électriques intelligents qui vont permettre d’économiser des centaines d’usine de production d’électricité au charbon en chine et aux etats unis et sur d’autres énergies fossiles partout dans le monde, tous les objets qui vont avoir un but proactif et actif dans l’accomplissement de tâches utiles qui respectent l’aspect éthique et humaniste et s’insèrent dans un projet sociétal.

Article intéressant  sur startups dans le domaine de l’IoT : https://lentreprise.lexpress.fr/creation-entreprise/idees-business/les-objets-connectes_1732141.html

 

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Entreprises, les conséquences de la fin du support de Windows XP

olivier pavieSur RCF, dans sa rubrique “Explorateur Numérique”, Olivier Pavie, consultant et écrivain/journaliste dans la communication et les nouvelles technologies explique en quoi la fin du support de Windows XP le 8 Avril 2014 par Microsoft offre un risque pour les particuliers, mais encore beaucoup plus pour les entreprises : cela peut aller jusqu’à des risques majeurs en termes de sécurité dans les réseaux, et jusqu’au désengagement des compagnies d’assurance de prendre en compte des dommages qui auraient pour probable origine d’avoir maintenu cet environnement dans l’entreprise…

Avec la participation de Roland Dubois de RCF Méditerranée.

https://www.rcf.fr/radio/rcf83/

 

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L’intelligence dans les compteurs électriques, un enjeu mondial

Reprise de l’article d’Alain Baritault sur la Smart Grid publié sur Explorateur Numerique le 4 Mai 2010.

La majorité des pays, quelque soit le stade de leur développement, doivent aujourd’hui faire face à des challenges fondamentaux dans l’accompagnement de leur développement économique, social et industriel alors que le monde entier connait une crise économique sévère.

Il s’agit pour chacun de trouver des moyens de créer des emplois, de mieux gérer ses ressources naturelles et de dégager de nouvelles ressources pour des investissements de croissance. Dans un contexte de réchauffement climatique, d’augmentation de la pollution et de raréfaction des ressources énergétiques classiques, les pays doivent mieux connaitre les composantes de leurs dépenses énergétiques de façon à mieux les maîtriser et faciliter le développement de nouvelles énergies plus propres.

S’attacher à optimiser les ressources en commençant par en améliorer le rendement est le début du cercle vertueux :
 La gestion des moyens servant à produire, distribuer et optimiser l’électricité est une brique essentielle.
 Le Smart Grid (ou La Smart Grid) est une des appellations qui définit un réseau de distribution d’électricité intelligent

Le consommateur devient actif pour conserver l’énergie électrique

La démarche adoptée dans le principe de Smart Grid est centrée sur le consommateur. Elle consiste à faire activement participer le grand public, les consommateurs et les industriels, à la réduction de la consommation d’énergie en leur donnant les informations nécessaires pour connaitre leur propre consommation et les moyens de la contrôler. Une circulation dans les deux sens de flux d’information entre les consommateurs et les fournisseurs aux différents niveaux de la production, du stockage et de la distribution d’électricité contribuera à améliorer l’efficacité et conduira à générer une électricité plus propre. 

Selon les estimations de l’ACEEE (American Council for Energy Efficiency Economy), une réduction cumulée de 15% de la consommation électrique en 2020 aux Etats-Unis (soit de 0.33% à 2.5% par an pendant les 10 prochaines années) permettrait aux américains d’économiser environ $170 milliards, de créer 220000 emplois et de réduire les émissions de gaz polluants équivalentes à celles de 35 millions de voitures. ACEEE estime qu’entre aujourd’hui et 2030, les factures d’électricité peuvent être réduite de $1.3 trillons à condition que les bons dispositifs à base de microprocesseurs soient mis en place pour améliorer la capacité des logicielles et des technologies que l’on utilise quotidiennement. Cela économiserait la construction de près de 300 usines électriques sur le sol américain. En Europe, l’initiative 20.20.20 s’est fixé comme objectif de baisser la consommation électrique de 20% d’ici 2020 tout en augmentant de 20% la part des énergies renouvelables

Un Smart Grid pour réduire la consommation d’électricité

Des le début des années 2000, la plupart des grands blocs géopolitiques ont commencé de réfléchir sur l’évolution de leurs réseaux électriques de façon à mettre en place une architecture de réseau de réseaux appelé « Smart Grid », c’est-à-dire une infrastructure de réseaux électriques de nouvelle génération sur laquelle circuleront des informations sur la consommation électrique de tous les appareils connectés, dans la maison ou à l’extérieur, dans les villes, les bureaux, les usines. Pour capter et traiter ces informations, il est nécessaire de faire évoluer les réseaux électriques vieux de depuis plus d’un siècle vers une nouvelle forme de réseau intelligent capable de recevoir et traiter l’information et d’agir en conséquence. L’Europe et les Etats-Unis principalement ont adopté la démarche de définir une architecture à plusieurs niveaux de réseaux (domaines) interopérables, chaque niveau remplissant un rôle spécifique tout en restant flexible, économique, accessibles, fiable et sécurisé. Le concept de Smart Grid s’appuie donc sur les réseaux électriques existants au dessus desquels est ajoutée une couche de communication unifiée et de systèmes de contrôles qui fournissent la bonne information au bon niveau, à la bonne entité et au bon moment pour permettre de prendre la meilleure décision.

Ces différents niveaux de réseaux (domaines) seront organisés de façon à mieux contrôler la génération, le stockage et la distribution d’électricité selon les besoins et de proposer une offre de meilleure qualité de façon à éviter les gigantesques pannes qui ont pu se produire aux Etats-Unis ou en Russie, ou encore, les distorsions manifestes parfois constatées au sein même d’un pays (prix variant de 1 à 5). Un tel système est basé sur la mise en œuvre d’un ensemble de standards, il permet d’intégrer sans arrêt les dernières innovations technologiques à chaque niveau et de développer un écosystème de produits industriels et de services qui fonctionneront sur ces nouveaux réseaux. Comme toute infrastructure nouvelle, sa mise en place appuyée sur l’infrastructure existante se fera dans le temps.
 

Migrer le réseau électrique actuel vers le Smart Grid

 
Les grandes étapes de la migration vers le Smart Grid (qui a débuté il y a déjà plusieurs années aux Etats-Unis et en Europe) auront pour objectif :
 de faire passer le réseau actuel d’un système radial assez centralisé vers un véritable réseau assurant la connectivité entre les sources d’électricité et le consommateur final ;
 de transformer un réseau appuyé sur des systèmes de commande et de contrôle électro-mécaniques vers des systèmes entièrement numériques capable d’être programmés et automatisés ;
 de faciliter les communications dans les deux sens qui permettent au consommateur de passer d’une attitude passive à une participation active sur le marché.
 de mettre en place des systèmes de gestion de l’information à tous les niveaux du réseau

Ainsi, dans un premier temps, un certain nombre de mises à jour physiques devront avoir lieu sur le réseau. Le foyer, devenu le point de départ et d’arrivée du Smart Grid, doit être équipé pour générer et recevoir les informations détaillées de consommation électrique de façon à ce que le consommateur puisse adopter une attitude active de gestion de sa consommation électrique. Cela signifie qu’il faut en premier lieu rendre les compteurs électriques intelligents, c’est-à-dire qu’ils puissent recevoir et envoyer des informations sur le réseau électrique. Ensuite, pour obtenir des informations plus précises, il faudra permettre à tous les appareils électriques d’envoyer des informations au compteur dont ils dépendent pour s’alimenter. Les moyens pour faire circuler les informations entre le compteur et les appareils de la maison d’une part et entre le compteur et le Smart Grid  peuvent être multiple et s’appuyer sur le réseau électrique, les réseaux sans fil ou encore le réseau Internet à haut débit.

Le compteur électrique intelligent au centre du système de Smart Grid

Les compteurs électriques intelligents (Smart Meters) sont donc aujourd’hui au cœur de la problématique du Smart Grid comme l’une des conditions de base de sa mise en œuvre dans n’importe quel pays. Un Smart Grid sans compteurs intelligents ne sera d’aucune utilité. La société d’analyse Pike Research estime qu’en 2009, les compteurs intelligents ne représentaient que seulement 4% de tous les compteurs électriques installés dans le monde, dont 6% sur le territoire des Etats-Unis et environ 12% en Europe.  Pike Research compte 1.3 milliards de compteurs électriques installés dans le monde. Elle estime que la croissance globale du nombre de compteurs intelligents atteindra 18% par an d’ici 2015, représentant une opportunité industrielle importante et une opportunité pour l’émergence de nouveaux services innovants. Pour elle, le seul marché mondial des compteurs électriques intelligents, sans compter les autres éléments d’infrastructure intervenant dans les Smart Grid aura plus que quadruplé pour approcher les 15 milliards de dollars de chiffre d’affaire par an.

Aux Etats-Unis, le « Recovery Investment Act » voté par le Congrès Américain  comporte une aide de $11 milliards pour « stimuler la migration vers un meilleur réseau électrique, plus grand et plus intelligent». Cet investissement de modernisation du réseau électrique Américain conduira à près de 5000 km de nouvelles lignes électriques et plus de 40 millions de nouveaux compteurs intelligents dans les foyers US d’ici 2015. En 2006, PG&E en Californie a mis en place un plan de 5 ans pour remplacer 9 millions de compteurs électriques par des compteurs intelligents. De plus, d’ici 2015, l’objectif du plan de relance américain est de mettre sur la route plus de 1 million de véhicules hybrides capable de recharger leurs batteries en se connectant directement au réseau électrique. En Europe, suite à l’initiative 20.20.20 le troisième prévoit que 80% des foyers Européens disposent d’un compteur électrique intelligent d’ici 2020 et 100% en 2022. Dejà, 27 millions de compteurs intelligents ont été déployés en Italie par Enel. En France, EDF a commencé en mars 2010 un pilote portant sure 300000 compteurs intelligents en Indre et Loire et à Lyon. EDF prévoit de remplacer 35 millions de compteurs électriques par des compteurs intelligents entre 2012 et 2017.

Challenges pour le compteur intelligent

Le cycle de renouvellement d’un compteur électrique est en moyenne de 40 à 50 ans et il coûte relativement cher dans la mesure où il nécessite le déplacement d’un technicien sur place. Aujourd’hui, l’industrie se trouve donc devant le challenge de la conception et de la mise en oeuvre des nouveaux compteurs intelligents, alors que la mise en œuvre de Smart Grid dans le monde vient à peine de commencer et que l’ensemble des standards nécessaires ne sont pas encore complètement établis. Les compteurs intelligents doivent ainsi être en mesure d’aborder d’une manière flexible et à moindre coût tous des problèmes d’interopérabilité pour assurer une bonne transmission, une bonne utilisation et une parfaite sécurité des informations qui circuleront sur ces réseaux, quelque soient les parties prenantes, alors que les standards continueront d’évoluer..

Les compteurs intelligents serviront de lien indispensable entre tous les appareils qui équipent le foyer et le Smart Grid, communiquant avec chacun des appareils. En même temps récepteurs et agrégateurs de l’ensemble des données de consommations électriques dans la maison et passerelle intelligente et de communication entre le foyer et le Smart Grid, les compteurs intelligents devront être programmables pour s’adapter aux évolutions des nombreuses technologies et aux innovations futures qui interviendront sur le Smart Grid et dans les appareils domestiques. En effet le compteur intelligent enverra vers le Smart Grid les informations sur la consommation électrique du foyer et recevra du Smart Grid un ensemble de signaux qui permettront à l’utilisateur de mieux connaitre sa consommation et d’agir en fonction des tarifs ou des incitations proposés. Le compteur intelligent est donc au point d’intersection de plusieurs réseaux dont certains ne font pas partie du Smart Grid mais pourront communiquer et échanger des informations avec lui.

L’objet est donc de mettre en place un appareil qui puisse pleinement jouer le rôle qu’on attend de lui dans un environnement qui pendant un siècle a été défini par la seule mesure de la quantité d’électricité distribuée aux usagers. Il doit maintenant s’ouvrir à la communication numérique et à l’échange d’informations sur l’ensemble des éléments avec lesquels il sera en contact. Il assurera la liaison entre trois types de réseaux : le réseau électrique classique (NAN), le réseau Internet à haut débit (WAN) et les réseaux domestiques (HAN).
 
Ces réseaux s’appuient sur des supports différents de transport de l’information : les réseaux électriques, les réseaux de télécommunications fixes (Internet) et les réseaux sans fil (ZigBee, WiFi, GSM, etc…). Le compteur intelligent doit donc être flexible et ouvert pour être en mesure d’envoyer et recevoir des données transportées sur ces trois types de réseaux.

Il devra être construit autour d’une base programmable étendue non figée, faisant appel à un microprocesseur, permettant la mise en place de services liés à une meilleure connaissance et une meilleure maitrise de la consommation d’énergie au sein du foyer ou des entreprises.

 Alain Baritault et Olivier Pavie

                   Situation aujourd’hui                               Situation demain
    Electro-mécanique  /  semi-conducteurs               Programmable/ microprocesseur
Communications dans un seul sens/ bilatérales localement   Communications bilatérales généralisées sur        tous les réseaux
         Génération électrique centralisée            Génération électrique distribuée
Protection locale/limitée/ Système de veille et de contrôle WAMPAC  Protection dynamique et adaptative (Wide Area Monitoring Protection and Control)
                   Système « Aveugle »                Système en veille permanente
               Remise en route manuelle    Remise en route automatique par le système
    Vérification manuelle des équipements    Veille et contrôle des équipements à distance
    Risques d’un système de contrôle limité            Système de contrôle auto adaptatif
               Fiabilité du réseau  estimée                   Fiabilité du réseau prévue
 Mise en œuvre des équipements en fonction des pointes saisonnières (approche conservatrice)  Mise en œuvre dynamique des équipements  sur les indicateurs en temps réel (approche dynamique)
            Peu de choix offerts aux clients   Le client dispose d’une vaste palette de choix de services

 Ce tableau (Source Pike Research) montre les différences entre le système de distribution électrique actuel et le système de Smart Grid utilisant les compteurs intelligents.

Info+

Quelques liens sur les sujets Smart Grid et Green Business en Europe :

https://www.opavie.com/2010/operation-de-communication-internationale-pour-le-compte-daccent/

https://www.greenunivers.com/

https://www.businessgreen.com

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